Chairman of the Board of Governors
Mr. President of Caribbean Development Bank
Honourable Governors, Ladies and Gentlemen,
It is a great pleasure for me to speak at this 2021 Annual Meeting of the Caribbean Development Bank (CDB). First of all, I would like to thank the Bank’s President and its staff for the excellent arrangements made for the success of our virtual meetings on the development prospects of our Region, and on the role of our Institution in overcoming the challenges facing our countries.
Since 2007, CDB has been a privileged interlocutor of the Haitian authorities. CDB has mobilised its entire range of financial tools to support projects that contribute to human and institutional capacity building, and to the fight against climate change in our country. CDB is deploying a dynamic and diversified cooperation in Haïti, the cumulative interventions of which amount to USD145 million, targeting the priority sectors of Education, Agriculture and Risk Management. We are satisfied with the quality of CDB interventions, and we strive every day to overcome the obstacles to the proper implementation of projects to accelerate the disbursements of the allocated funds.
Our region is going through a difficult and exceptional crisis, and in 2020, it was one of the regions most affected by the COVID-19 pandemic in terms of contraction in Gross Domestic Product growth. At the moment, in addition to grappling with the effects of the COVID-19 crisis, the Caribbean Region is facing climatic hazards and social vulnerabilities that exacerbate inequalities and weaken growth and development. The COVID-19 crisis is particularly hard on vulnerable households and micro and small businesses that do not have the resources to absorb this additional shock. This situation threatens to reverse the progress made over the past five years in access to education, healthcare service, and economic transformation in some of our countries.
Weighed down by successive socio-political shocks and economic damage from the COVID-19 pandemic, growth in Haïti regressed by 3.3% in 2020, dragging the country into a severe recession. For this year 2021, economic growth is expected to be below the initial forecast of 2.4%, given the persistence of the political crisis, and the resurgence of the covid-19 pandemic. In this context, we continue to take exceptional measures to mitigate the economic and social damage resulting from this pandemic that further reduces our budgetary margins.
In this critical period when our country is facing multiple challenges, CDB’s interventions remain essential to support the Government in its efforts for economic recovery through actions focused on productive sectors such as agriculture, digital technology, the garment industry and tourism.
At the regional level, we must continue our cooperation, and converge our actions towards better coordinating the response to the health emergency and lay the foundations for a rapid and sustainable economic recovery. In this sense, CDB has an important role to play as our Regional funding Institution to help our countries cope with the immediate effects of the crisis and support sustainable development in the long term.
Uncertainty persists, as the health crisis has not yet been overcome. The Region therefore cannot lower its guard. We must continue efforts to mobilise resources to strengthen national health systems and, above all, to guarantee our citizens access to vaccines and healthcare that are timely and affordable.
In the face of climate change, Caribbean countries need to invest in resilience and adaptation to reduce the impact of natural disasters. We must support Member States in accessing innovative risk-financing mechanisms, which can considerably reduce losses to natural hazards. From this perspective, we welcome the good collaboration between CCRIF and CDB in the context of the implementation of parametric risk insurance made available to the countries of the Caribbean and Central America.
We invite CDB to focus its actions on areas where it has a comparative advantage over other multilateral development banks, while seeking synergies and collaborations with other development partners in other areas with a view to accelerating the implementation of its priority objectives.
For our countries to achieve the Sustainable Development Goals, and to totally curtail the COVID-19 pandemic, we urge CDB to help our countries face economic and social challenges, mitigate the effects of climate change, create job opportunities and achieve resilient and inclusive growth.
In order to better focus its activity and produce a more significant development impact, it is important that CDB adopt a more targeted and flexible approach, that takes into account the specifics of each borrowing country.
Thank you!
Françoise L. Péan Expert Traducteur /Certified Translator and Court Interpreter
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs
Monsieur le Président de la Banque Caribéenne de Développement
Honorables Gouverneurs, Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un grand plaisir de prendre la parole à l’occasion des assemblées annuelles 2021 de la Banque Caribéenne de Développement. Je voudrais, tout d’abord, remercier le Président de la Banque ainsi que les staffs pour les dispositions excellentes prises pour la réussite de nos réunions virtuelles sur les perspectives de développement de notre région et sur le rôle qui revient à notre institution afin de relever les défis auxquels font face nos pays.
Depuis 2007, la Banque Caribéenne de Développement est un interlocuteur privilégié des autorités haïtiennes. Elle mobilise l'ensemble de sa gamme d'outils financiers pour financer des projets qui contribuent au renforcement des capacités humaines et à la lutte contre les changements climatiques dans notre pays. La Banque Caribéenne de Développement déploie en Haïti une coopération dynamique et diversifiée dont les interventions cumulées s’élèvent à date à 145 millions usd couvrant les secteurs prioritaires que sont : l’éducation, l’agriculture et la gestion des risques. Nous sommes satisfaits de la qualité des interventions de la BCD et nous nous efforçons chaque jour à surmonter les obstacles à la bonne mise en oeuvre des projets afin d’accélérer leurs décaissements.
Notre région traverse une crise difficile et exceptionnelle et en 2020 c’était l’une des régions les plus touchées par la crise de covid19 en termes de contraction de la croissance du PIB. En ce moment, la région caribéenne en plus d’être aux prises aux effets de la covid19, se trouve confrontée aux aléas climatiques et aux vulnérabilités sociales qui exacerbent les inégalités et affaiblissent la croissance et le développement. La crise de COVID-19 est particulièrement difficile pour les ménages vulnérables et les micros et petites entreprises qui n'ont pas les ressources nécessaires pour absorber ce choc. Cette situation risque d’anéantir les progrès réalisés au cours des cinq dernières années dans l’accès à l’éducation et à la santé et la transformation économique dans certains pays.
Plombée par les chocs socio-politiques successifs et les préjudices économiques de la pandémie de covid19, la croissance en Haïti a chuté de 3,3 % en 2020, entrainant le pays dans une grave récession. Pour cette année 2021, la croissance économique serait en dessous des prévisions initiales de 2,4 % compte tenu de la persistance de la crise politique et la remontée de la pandémie de covid19. Dans ce contexte, nous continuons à prendre des mesures exceptionnelles pour mitiger les préjudices économiques et sociaux découlant de cette pandémie, ce qui réduit nos marges budgétaires.
Dans cette période critique où notre pays est confronté à de multiples défis, les interventions de la BCD restent essentielles pour accompagner le Gouvernement dans ses efforts pour la relance économique à travers des actions axées sur les secteurs productifs tels que l’agriculture, le numérique, le textile et le tourisme.
Au niveau régional, nous devons poursuivre la coopération et faire converger nos actions pour mieux coordonner la réponse à l'urgence sanitaire et jeter les bases d’une relance économique rapide et durable. En ce sens, la BCD a un rôle important à jouer en tant que notre institution régionale de financement pour aider la région à faire face aux effets immédiats de la crise et soutenir le développement durable sur le long terme.
L’incertitude persiste, car la crise sanitaire n’est pas terminée. La région ne peut donc pas baisser la garde. Nous devons poursuivre les efforts de mobilisation de ressources pour renforcer les systèmes nationaux de santé et surtout garantir à nos citoyens, l’accès à des vaccins et des soins de santé rapides et abordables.
Face aux changements climatiques, les pays de la Caraïbes doivent investir dans la résilience et l’adaptation en vue de réduire l’impact des catastrophes naturelles. Pour cela, nous devons soutenir les Etats membres dans l’accès à des mécanismes novateurs de financement des risques, susceptibles de réduire considérablement les pertes face aux aléas naturels. Sous cet angle, nous saluons la bonne collaboration qui existe entre le CCRIF et la Banque Caribéenne de Développement dans le cadre de l’implémentation de l’assurance paramétrique contre les risques offerte aux pays de la Caraïbes et de l’Amérique Centrale.
Nous invitons la Banque Caribéenne à concentrer ses actions sur les domaines dans lesquels elle possède un avantage comparatif sur les autres banques multilatérales de développement, tout en recherchant des synergies et des collaborations avec d’autres partenaires de développement dans d’autres domaines en vue d’accélérer la mise en oeuvre de ses objectifs prioritaires.
Que ce soit pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable et la fin de la pandémie de covid19, nous exhortons la Banque Caribéenne à apporter son aide à nos pays pour faire faire face aux difficultés économiques et sociales, l’atténuation des effets de changement climatiques, la création d’opportunités d’emplois et la réalisation d’une croissance résiliente et inclusive.
Pour mieux centrer l’activité de la Banque et produire un impact plus significatif dans le domaine du développement, elle doit adopter une approche plus ciblée et plus souple en tenant compte des spécificités de chaque pays emprunteur.
Je vous en remercie !